ABOUT

Ce couple uni par les liens sacrés du mariage. Un amour doublé d’une complicité fusionnelle.  

 

Diango Diabakhaté est une sentinelle. Un gardien des galaxies sonores africaines. 

 

Descendant de la grande famille griotte des Diabaté de Kita, il grandit dans une atmosphère de musiciens héritée de son grand-père, Kelemansou Diabaté, virtuose de Ngoni, père de Thiemokho Dabaté, lui-même père de Django.  Le jeu du Ngoni est un héritage multi séculaire pour lui comme un leg, une transmission des sciences de la musique et de l’histoire de l’Afrique traditionnelle.  Le joueur de ngoni, venant du Bakel, est un «sideman» puissant accompagnant des musiciens Africains célèbres (Youssou Ndour, Baba Maal, Djiby Dramé, Wawaw Collectif, Splice) et s’assurant que la tradition est respectée jusqu’au bout des doigts.

 

Marietou Kouyaté, fille de Lassana Kouyaté, guitariste reconnu et membre fondateur du Groupe Apollo qui a fait les beaux jours de la musique malienne des années durant. Bien qu’étant reconnue comme une grande cantatrice dans les cérémonies familiales, conformément à la tradition de la grande famille Kouyaté dont elle est issue.  Étant doté d’une voix puissante pouvant atteindre des octaves aigues qui rappelle les grandes cantatrices du Mali, elle est toujours restée dans l’ombre de son mari qui enchaine les collaborations artistiques et les voyages.

 

Ce n’est que lors d’un grand projet international (enregistré au fameux studio du producteur sénégalais Pape Armand Boye) La Boutique Studio, et aussi dans le frénésie et l’urgence de trouver une chanteuse professionnelle malienne que Diango devait jouer les parties de Ngoni déclara d’une voix timide et avec un doux sourire comme il en a le secret : « Ma femme est une chanteuse » dira-t-il arrachant un ouf de soulagement à toute l’équipe de la production.

 

Marietou arrive au studio et devant des producteurs aguerris, rompus à toutes les manœuvres, connaissant les moindres ficelles de la production, la cantatrice lève l’ancre du bateau, largue les amarres et accompagnées par des sirènes invisibles navigue avec aisance dans les mers houleuses des mélodies maliennes avec un sourire et une innocence et une maitrise inégalée.  Elle chante et l’histoire glorieuse du Mali défile devant les producteurs et les musiciens.

 

Elle chante et voici que les empires du Ghana, du Mali, du Songhaï, renaissent de leurs cendres et révèlent leurs secrets les plus enfouis.

 

Les producteurs sont choqués, extasiés, perplexes devant tant de grâces issues d’une seule voie et de maitrise naturelle et harmonique.  Un ange passa charge d’histoire…

 

La beauté du chant du destin

C’est le grand frère de Diango Diabaté qui découvre Mariétou Kouyaté dans une cérémonie familiale traditionnelle ou elle irradie par sa voix et sa compréhension des codes du griotisme.

Il quitte précipitamment la fête, court jusqu’au village voisin et crie à Diango comme le ferait un prêcheur annonçant la bonne nouvelle :

« J’ai trouvé ta femme »

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Une rencontre coup de foudre. Une voix. Un ngoni. Une histoire, celle du Mali.  Ils se marieront juste après et Diango décide alors de s’installer quelque temps à Dakar pour véritablement démarrer sa carrière.

 

Pape Armand Boye, producteur et propriétaire du Studio LaBoutique.  Est éblouie par la voix de Mariétou lors des enregistrements. La relation humaine entre Diango et Mariétou est fusionnelle et incroyable.

 

La voix de cette dernière et le ngoni de son époux entretiennent la même relation quasi mystique, défiant toutes les lois rationnelles qui tenteraient d’expliquer l’inexplicable.

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La décision du producteur est prose, Il décide de produire le couple

L’Album de 12 titres qui est sorti de cette collaboration s’appelle Dakar Bamako Express fruit d’une belle rencontre entre les instruments traditionnels maliens, l’inspiration profonde de l’Afrique traditionnelle et les systèmes de production et d’enregistrement modernes conforment aux standards internationaux.

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